Les troubles réfractifs et la chirurgie réfractive.

Les défauts visuels.

Myopie:

  • Cause : l’oeil est trop long.
  • Mesure : En dioptries, ce qui correspond à la puissance du verre correcteur. Les myopies sont « faibles » (-0.25 à -3 dioptries), « moyennes » (-3 à -6) et « fortes » (-6 à -30).
  • Conséquences : La vision de près est nette, la vision de loin est trouble. 1 dioptrie fait chuter l’acuité visuelle sans lunettes à 6/10ème, 2 dioptries à 3/10ème ,3 dioptries à 1/10ème, au-delà des 3 dioptries à moins de 1/10ème.
  • La myopie peut-elle s’associer à d’autres défauts optiques ? Oui à l’astigmatisme et à la presbytie. Notamment, la myopie n’empêche pas l’installation de la presbytie.

Hypermétropie:

  • Cause : l’oeil est trop court.
  • Comment mesure-t-on l’hypermétropie ? En dioptries, ce qui correspond à la puissance du verre correcteur : de +0.25 à 15 dioptries.
  • Conséquences : Avant la presbytie l’hypermétropie oblige à un effort musculaire continu, pouvant provoquer des maux de tête. En cas de petite hypermétropie, cet effort d’accommodation permet une bonne vision, aussi bien de loin que de près. Une hypermétropie moyenne provoque une vision de près floue. Une hypermétropie forte induit une vision floue à toutes les distances.
    Une fois la presbytie installée, la vue est floue à toutes les distances.
  • A quels autres défauts optiques peut-elle s’associer ? A l’astigmatisme et à la presbytie.

Presbytie:

  • Cause : Le cristallin devient rigide et ne peut plus accommoder (le cristallin est une lentille transparente située derrière la pupille. Avant 45 ans elle est élastique et, en changeant de forme, elle permet la vision de près. A partir de l’âge de 45 ans, elle devient rigide : c’est la presbytie. Plus tard, elle s’opacifie : c’est la cataracte.
  • Mesure : En dioptries, de +1 à +3. L’évolution se fait entre 45 et 60 ans, d’une manière semblable pour tout le monde.
  • Conséquence : Mauvaise vision de près.

Astigmatisme:

  • Cause : Cornée qui n’a pas la même courbure partout.
  • Comment le mesure-t-on ? En dioptries, ce qui correspond à la puissance du verre correcteur. L’astigmatisme fait appel à la notion d’axe : il s’agit du méridien le plus bombé ou le plus plat (exprimé en degrés) : par exemple -1 à 75°.
  • L’astigmatisme peut-il s’associer à d’autres défauts optiques ? Oui à tous : myopie, hypermétropie, presbytie.

La chirurgie réfractive.

A qui s’adresse cette chirurgie ?

A ceux qui veulent se débarrasser de leurs lunettes (ou de leurs lentilles) : myopes, hypermétropes, astigmates, presbytes.
Y-a-t-il un « bon âge » pour se faire opérer ? Il faut avoir au moins 18 ans, il n’y a pas de limite d’âge par la suite.

Quelles sont les techniques disponibles ?

LASIK : c’est la technique la plus pratiquée. On soulève une lamelle de cornée d’environ 100 microns. Le laser « sculpte » la cornée, afin de modifier son rayon de courbure. Chaque impact de laser enlève 0.25 microns de tissu. On repose la lamelle de cornée, qui cicatrise sans point de suture.
La PKR : Le laser Excimer est appliqué directement sur la surface de la cornée.
Lentilles intraoculaires : corrigent les myopies ou hypermétropies importantes de même que les cornées anormales qui ne peuvent bénéficier d’un LASIK.
Chirurgie du cristallin : indiquée chez le presbyte, le fort hypermétrope presbyte ou non et certains forts myopes.
Incisions cornéennes : pour diminuer les forts astigmatismes.

Comment se fait le choix de la technique ?

Il est dicté par l’ensemble des résultats de l’examen clinique : importance du défaut optique, caractéristiques de la cornée, âge, besoins du patient, taille de la pupille, état du cristallin. Le chirurgien vous indiquera la technique la plus appropriée pour votre cas.
Nous travaillons sur le plateau technique du Centre Activa à Pau qui dispose d’un laser SCHWIND reconnu pour sa haute technologie avec en particulier des traitements très rapides.
Ces lasers sont les seuls à disposer d’un système de poursuite de l’oeil dans toutes les dimensions de l’espace.
Personnalisation du traitement à partir des examens préopératoires permettant une chirurgie « sur mesure ».

Peut on opérer tout les défauts de vue ?

Presque tous. Toutefois, des contre-indications persistent, d’où la nécessité d’une consultation spécialisée avant la chirurgie.

Quelles sont les informations dont le patient bénéficie, afin de pouvoir prendre sa décision ?

  •  Informations orales, données par le chirurgien, lors de la consultation : votre défaut visuel, l’intervention la plus appropriée pour votre cas, le déroulement de l’intervention, les résultats que l’on peut attendre, le prix (devis écrit, valable pour un an).
  • Visualisation de l’intervention en images de synthèse (pour le LASIK).
  • Informations écrites, éditées par le SFO (Société Française d’Ophtalmologie).
  • Enfin le chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes les questions que vous vous posez à propos de l’intervention.